De l'italien "AQUARELLO" : couleur détrempée.
Les Egyptiens emploient des couleurs transparentes provenant de pigments tirés de la terre (ocre et les Sienne), de minéraux (cinabre pour le rouge, de la poudre de gypse pour le blanc)
Ces pigments sont liés avec de la gomme arabique et du blanc d'œuf et sont dilués dans l'eau pour les appliquer sur les feuilles de papyrus.
Mille ans après, en 170 avant JC, on connaît les propriétés du parchemin.
Les miniatures (illustrations) accompagnant les textes sont peintes à base d'aquarelle mélangée à du blanc de céruse.
Cela donne un résultat très semblable à ce que nous obtenons aujourd'hui avec de l'aquarelle opaque.
Sous Charlemagne, empereur des Carolingiens, au début du IX siècle, son importance se développe.
Elle se répand partout en Europe.
Sa véritable autonomie, tardive, date du XVe siècle. À cette époque,
Dürer émerveille avec ses paysages et ses animaux peints à l'aquarelle.
Mais elle est toujours considérée comme un art secondaire jusqu'au XVIIIe siècle, ou les peintres l'utilisent comme médium principal dans leurs
oeuvres. L'aquarelle ayant la fâcheuse tendance à se ternir, on lui ajoute de la résine d'acacia exotique afin d'obtenir une meilleure solidité des pigments.
Repris par les artistes du romantisme Français, elle est adopté par de nombreux artistes qui, voyageant de plus en plus, l'utilisent pour des ébauches qui
serviront à la création des huiles.